dimanche 24 novembre 2013

NOUVEAU BLOG



La vie n'étant pas...c'est bien connu,
un long fleuve tranquille...;-)
et nous invitant toujours à du "nouveau"...

...je fais une pause ici
pour un moment...
et je vous invite, en attendant, 
à me rejoindre
sur mon nouveau blog,
un blog de lecture :
.
Ce sera, je l'espère,
un espace de discussion et de partage
autour de certains livres
qui me tiennent à coeur
et que j'ai envie de faire connaître...
.
Amitiés à tou(te)s
.
A plus !
(la pause n'est pas définitive,
rassurez-vous...)
.
La Licorne
.

P-S :
Si ça vous dit,
vous pouvez laisser ici, dans les commentaires,
le titre d'un livre qui a été très important pour vous,
d'un livre, qui a plus ou moins "changé votre vie"...
Si , par hasard, je l'ai lu,
je l'ajouterai sur le nouveau blog
et nous pourrons en parler...
Sinon, cela me donnera des idées de lecture...
.

PRETS POUR LA METAMORPHOSE ?



Ce que la chenille appelle la fin du monde,
le maître l'appelle un papillon.
.
Richard Bach
.
photo personnelle
.
Il ne s'agit pas d'expliquer le mystère
mais d'y participer.
.
Citation ici
.

samedi 23 novembre 2013

MOURIR ET RENAITRE SANS CESSE

photo personnelle

Vivre vraiment, c’est mourir et renaître sans cesse,
avec l’intensité de souffrance et d’émerveillement
qui accompagne nécessairement
cet incessant renouvellement
de soi-même et du monde.
.
.

vendredi 22 novembre 2013

FLUENCE

photo personnelle

A l'image du fleuve, tout "coule"...
La "fluence" est le symbole de l'existence...
Tout, à chaque instant, se dissout sous nos doigts...

Comme Parménide,
nous croyons en ce qui est solide,
mais ce qui est solide n'est que la part insignifiante du réel,
comme nous le rappelle la physique quantique.
.
(dans l'émission "Noms de Dieux")
.
L'univers est un flux
comparable à un fleuve.
.
Héraclite
.


jeudi 21 novembre 2013

A LA MORT ABOLIE


photo personnelle

A chaque étoile perdue dans la nuit
A chaque larme séchée dans la nuit
A chaque nuit d’une vie,
A chaque minute
D’une unique nuit,
Où se réunit
Tout ce qui se relie
A la vie privée d’oubli,
A la mort abolie.
.
François Cheng
.





mercredi 20 novembre 2013

CE QU'ILS NOUS LAISSENT

photo personnelle

Ce que les morts laissent aux vivants
(si les morts ont été de vrais vivants),
c'est un chagrin inconsolable mais aussi
un surcroît de devoir de vivre,
d'accomplir la part de vie
dont les morts ont dû apparemment se séparer
mais qui reste intacte.

C'est la manière pour les vivants
de remettre les morts dans la Voie de la Vie.
C'est la manière pour eux
de ne pas succomber à la mort.
.
François Cheng
"L'éternité n'est pas de trop"
.


mardi 19 novembre 2013

NOS MORTS SONT DES VIVANTS

image trouvée chez Claire Fo

Vivre avec nos morts, en son sens noble et ouvert,
n'est nullement se complaire
dans un état morbide ou régressif.

Car, en un sens nos morts sont des vivants,
vivant autrement et autrement vivants.
Ils ont passés par la grande épreuve :
âmes maintenant délestées de la pesanteur de la chair,
libérées des contraintes du temps et de l'espace,
ils sont désormais centrés sur l'essence de leur être.

Et ils ont bien des choses à nous confier
pour leur apaisement sans doute,
mais combien aussi
pour nous révéler à notre meilleure part.
.
François Cheng
"Cinq méditations sur la mort
autrement dit sur la vie"
.

lundi 18 novembre 2013

CE QU'EST LA VIE


photo personnelle

Mais comment espérer savoir ce qu’est la mort
quand on ne sait pas non plus ce qu’est la vie ?

La vraie question n’est pas celle de la mort
mais le fait que nous qui avons l’être d’un homme
ou, plus simplement, nous qui sommes vivants,
nous ne savons pas ce qu’est la vie
nous ne savons pas ce que c’est que d’être vivant.
.
.
Vous voudriez connaître le secret de la mort.
Mais comment le trouverez-vous
sinon en le cherchant au coeur de la vie ?
(...)
Car la vie et la mort sont un,
de même que le fleuve et l'océan sont un.
.
Khalil Gibran
"Le prophète"
.



dimanche 17 novembre 2013

LA MORT N'EST POINT NOTRE ISSUE

photo personnelle

La mort n'est point notre issue,
Car plus grand que nous
Est notre désir, lequel rejoint
Celui du Commencement,
Désir de Vie.

La mort n'est point notre issue,
Mais elle rend unique tout d'ici :

Ces rosées qui ouvrent les fleurs du jour,
Ce coup de soleil qui sublime le paysage,
Cette fulgurance d'un regard croisé,
et la flamboyance d'un automne tardif,
Ce parfum qui assaille et qui passe insaisi,
Ces murmures qui ressuscitent les mots natifs,
Ces heures irradiées de vivats, d'alléluias,
Ces heures envahies de silence, d'absence,
Cette soif qui jamais ne sera étanchée,
et la faim qui n'a pour terme que l'infini...

Fidèle compagne, la mort nous contraint
À creuser sans cesse en nous
pour y loger songe et mémoire ;
À toujours creuser en nous
le tunnel qui mène à l'air libre.

Elle n'est point notre issue.
Posant la limite,
Elle nous signifie
l'extrême exigence de la Vie,
Celle qui donne, élève.

LA PEUR

image ici

La peur est une souffrance 
La peur est la non acceptation de ce qui "est".
La peur n'existe que par rapport à quelque chose.
C'est l'esprit qui crée la peur.

Seule la connaissance de soi peut vous affranchir de la peur.

La connaissance de soi est le commencement de la sagesse
et la fin de la peur.
.
Jiddu Krishnamurti
.

samedi 16 novembre 2013

S'ABAISSER JUSQU'A L'HUMUS

image ici

S’abaisser jusqu’à l’humus où se loge
la promesse du souffle originel.

Unique lieu de transmutation
où frayeurs et douleurs
se découvrent paix et silence.
Se joignent alors pourri et nourri,
ne font qu’un terme et germe.

Lieux du choix :
la voix de mort mène au néant,
le désir de vie mène à la vie.
Oui, le miracle a lieu,
pour que tout ait une fin et que pourtant
toute fin puisse être naissance.

S’abaisser jusqu’à l’humus,
consentir à être humus même.
Unir la souffrance portée  par soi
à la souffrance du monde ;
unir les voix tues au chant d’oiseau,
les os givrés au vacarme des perce-neige !
.
François Cheng
.
photo personnelle

FEUILLES ET ECORCE

image ici

Car nous ne sommes que feuilles et écorces
La grande mort que chacun porte en soi
Elle est le fruit autour duquel tout change.
.
Rainer Maria Rilke
.

vendredi 15 novembre 2013

EN SOI

photo personnelle

Je crois qu’au lieu de chercher dehors,
de scruter la réaction superficielle des autres,
il faut d’abord plonger en soi
 creuser jusqu’à toucher la racine, la source.
C’est de là que quelque chose d’unique jaillit.
.
François Cheng
"L’éternité n’est pas de trop"
.
Devenir un avec la source de notre être:
tel est le chemin de la maturité intérieure.
.
K.G. Dürckheim
.



jeudi 14 novembre 2013

LA FEUILLE ET L'ARBRE

photo personnelle

La petite feuille du grand arbre !

Si la feuille était douée de conscience,
ne serait-elle pas, en automne,
sous l’emprise du sentiment de sa mort prochaine ?

Assurément, si sa conscience
ne contenait rien d’autre que la feuille,
la feuille en soi.
Alors elle sentirait qu’elle jaunit,
qu’elle commence à sécher,
qu’elle va bientôt tomber, jouet du vent,
victime de puissances destructrices.

Supposons maintenant que la feuille
puisse avoir conscience que ce qui vit en elle
n’est pas seulement la feuille
mais en même temps l’arbre.

Elle saurait alors que sa vie et sa mort annuelles
sont un mode d’être de l’arbre.
Elle serait consciente que la vie de l’arbre est en elle,
que la Vie inclut non seulement sa petite vie
mais sa petite mort.

Et instantanément, l’attitude de la feuille,
face à la vie, et face à la mort serait transformée ;
l’angoisse disparaîtrait et tout prendrait un autre sens.


Les angoisses de l’humanité correspondent
à celles de la feuille qui s’arrête à sa conscience de feuille,
c’est-à-dire qui est prisonnière
de la petite réalité immédiate, des sens, de la raison
et qui est incapable de sortir de ses frontières.

A la conscience que nous avons en général de la vie,
manque la conscience de notre être profond.

Pour que celle-ci puisse percer,
il nous faut réviser celle-là,
reconnaître combien elle est bornée.

Il nous faut prendre au sérieux
les heures privilégiées de notre existence,
c’est-à-dire en reconnaître les signes,
et laisser s’épanouir la grande Vie qui est en nous.

Seulement ainsi, pouvons nous entrer en contact
avec notre être vrai.
Car cet être est notre façon individuelle
de participation à la Grande Vie.
.
Karlfried Graf  Dürckheim
"La percée de l’être"

POURQUOI MOI ?

photo personnelle

Pourquoi moi ?
doit se dire en tombant la première feuille
qu'un arbre lâche en automne.
.
.

mercredi 13 novembre 2013

SE LIBERER DU CONNU

image ici- Tableau Dali

Tu dois désapprendre tout ce que tu as appris.
.
Maître Yoda
.
Se libérer du connu, c'est mourir.
Et alors, on vit.
.
Krishnamurti
.

REALITE SPIRITUELLE

image ici

La vie échappe aux formules et aux systèmes
que notre raison s'efforce de lui imposer ;
elle s'avère trop complexe,
trop pleine de potentialités infinies
pour se laisser tyranniser
par l'intellect arbitraire de l'homme...

Toute la difficulté vient de ce qu'à la base
de notre vie et de notre existence,
il y a quelque chose que l'intellect
ne pourra jamais soumettre à son contrôle :
l'Absolu, l'Infini.
.
Notre seule véritable liberté consiste
à découvrir et à dégager
la réalité spirituelle qui est en nous.
.
.

mardi 12 novembre 2013

L'OBSTACLE

image ici

Si le coeur ne vainc pas l'obstacle du "C'est moi"
comment pourra-t-il remercier le "Je suis" ?
.
Alexandro Jodorowsky
"L'échelle des anges"
.
Vous êtes libres lorsque vous vous débarrassez
de vos conditionnements et que vous regardez la vie
pour la première fois avec des yeux frais,
sans aucun nuage de conditionnement
entre vous et la réalité.
.
Osho
.

CONSCIENCE NOUVELLE

photo ici

"Mère" m'a fait sauter du passé de la terre
et de l'anthropoïde nostalgique
à l'avenir de la terre
et à l'homme enfin doué de tous ses sens
et d'un certain nombre d'autres, inconnus,
qui feront apparaître, un peu plus tard,
nos petits hommes mentaux
tels des têtards dans leur bocal.

Toutes les vieilles structures s'effondrent
et, partout, quelque chose d'autre se met à fuser,
à jaillir par tous les pores de la terre.
Il se passe des choses qu’on n'explique pas ;
ça prend des allures extravagantes
selon les consciences, selon les pays ;
mais il y a partout quelque chose
qui est en train de traverser la vieille croûte terrestre.

C'est ce que nous sommes en train de vivre :
pas seulement la démolition de l'ancien,
mais quelque chose de très nouveau
qui est en train de naître,
une conscience nouvelle
traversant les débris des vieilles structures.

Cela se traduit par toutes sortes d'aberrations,
 des drogues, des Églises, des sectes...
Mais une perception nouvelle essaie de frayer son chemin.
Tout le monde attend autre chose,
sous une forme ou sous une autre.
(...)
L'humanité actuelle est manifestement au bout d'un cycle,
et le bout signifie le début d'autre chose.
.
.
L'homme est un être de transition ;
Il n'est pas le stade ultime
Ni le couronnement de l'existence sur la terre.
.
 Sri Aurobindo
.

lundi 11 novembre 2013

MUTATION

image ici       -     Crop circle

Que savons-nous de la matière ?
Presque rien.
Nos organes des sens sont faux,
nous vivons dans une formidable illu­sion...

Que voyons-nous?
À peine si une petite gamme de visibilité
nous est ouverte,
une petite gamme de sons accessible.

Nous sommes des sortes de chenilles
en train de devenir papillons.
La vision de la chenille n'est pas
 une vision totale et définitive.
Dans telle autre vision,
il est possible de voir mieux et autrement.
...
.
Nous ne sommes pas en marche
vers un monde meilleur - ni pire -,
nous sommes en pleine MUTATION
vers un monde radicalement différent,
aussi différent que le monde de l'homme
pouvait l'être du monde des singes au Tertiaire.
.


dimanche 10 novembre 2013

INITIATION COLLECTIVE

image ici

…entre le néolithique et maintenant,
nous vivons une extraordinaire accélération du temps.

Non qu’il le soit dans l’absolu, mais notre sens du temps
est lui-même réduit au très court terme.
Aujourd’hui nul n’envisage sérieusement l’avenir
à plus de 10 ans alors que les Egyptiens
construisaient des tombeaux-pyramides
pour assurer la vie éternelle de leurs occupants
avec vivres, bétail et serviteurs.

image ici

Pourtant si, comme nous le suggérions précédemment,
l’accélération de l’histoire est proportionnelle au temps
que met une information pour faire le tour de la planète,
infiniment longue (relativement à une vie humaine)
à l’âge des cavernes, rapide comme l’éclair aujourd’hui,
une telle accélération ne pourra plus se poursuivre.

Après les chasseurs-cueilleurs, les agriculteurs,
les industriels et les créatifs culturels,
nous savons qu’il est impossible
d’aller vers un « cinquième âge »,
non seulement en raison de sa vacance mythologique,
 mais aussi pour une cause purement physique :
 la vitesse de la lumière est théoriquement
et expérimentalement  indépassable.

image ici

Devant nous, le mur.

N’est-il pas symptomatique que ce lieu
qui réunit vitesse maximale, des valeurs
réduites à des chiffres sur un compte bancaire,
le culte du nombre pur qui efface l’éthique,
là où le temps est devenu de l’argent…
s’appelle précisément Wall Street,
la « rue du mur » ?

image ici

Après les nomades, les agriculteurs,
les industriels et les informaticiens,
il n’y aura pas de cinquième époque de la civilisation
car la vitesse de la lumière est physiquement indépassable.

À moins d’un changement radical de la nature humaine.

Aujourd’hui le choix est entre l’Apocalypse et l’Illumination.
La crise actuelle n’est pas économique ni même écologique,
elle est ontologique.

Elle invite l’être humain à une initiation collective
qui le conduira vers une nouvelle espèce.
Et toute initiation suppose un abandon radical
de l’ancienne manière de se représenter le monde.
.
.
J'appelle Apocalypse
l'accouchement douloureux du nouveau
dans le corps de l'ancien,
la venue au jour, toujours douloureuse,
de l'Autre que nous sommes.
.
Jean-Yves Leloup
.

samedi 9 novembre 2013

FIN ET COMMENCEMENT

image ici

On nous a fait très peur
avec le 21 décembre 2012 :
cette date marquant la fin d'un cycle temporel,
annonçait, selon certains, "la fin du monde" !

Et si plutôt que la fin du monde,
c'était "la fin d'un monde", 
la fin d'un monde inique, aveugle et borné ?

Et si, sous des dehors de "crise", 
tout commençait vraiment
.
Si c'était le moment où,
sous nos yeux,
 un "nouveau monde",
commençait  à éclore ?

Et si, grâce à la prise de conscience de chacun,
nous pouvions enfin laisser derrière nous
 la "gangue de plomb" du passé
et nous diriger vers un monde plus beau,
plus juste ...et plus libre ?
.
La Licorne
.

"Freedom" : sculpture de Zenos Frudakis


Chacun de nous peut changer le monde,
même s’il n’a aucun pouvoir,
même s’il n’a pas la moindre importance,
chacun de nous peut changer le monde.
.
Vàclav Havel
 auteur, dramaturge, homme d’état

.

vendredi 8 novembre 2013

CRI

image ici

Ame soeur
Entends-tu ce qui
Vient de l’heure, ce qui
Vient du cœur, à l’heure
De l’abandon, à l’heure
Du crève-coeur,
Ce battement depuis
La naissance, déchirant
Les entrailles maternelles,
Déchirant l’écorce
Terrestre, ce battement
Qui cherche à se dire,
Qui cherche à se faire
Entendre, entends-tu
Ame sœur
Ce cri d’avant-vie, plein
D’une étrangère nostalgie,
De ce qui avait été
Rêvé, et comme à jamais
Vécu, matin de brume
D’un fleuve, nuage
Se découvrant feuillage,
Midi de feu d’un pré, pierre
Se dévoilant pivoine, toute
La terre embrasée, tout
Le ciel incandescent
En une seule promesse,
En une seule invite
Ne rate pas le divin
Ne rate pas le destin,
Entends-tu ce qui
Vient de la flamme
Du cœur, à l’heure
Du crève cœur, ce cri
Surgi un jour, à ton
Insu, en toi-même,
Le transparent, le transportant,
Le transfigurant, seul cri
Fidèle à l’âme en attente...
.
François Cheng
.

jeudi 7 novembre 2013

CHOIX

"Miracle" : image ici

On arrive à ce seuil ou l’espèce devra choisir,
mais pas choisir avec sa tête
parce que ça c’est justement le vieux monde,
pas choisir avec les mathématiques
et sa raison et son cartésianisme,
mais choisir avec un cri du cœur
parce que c’est tout ce qui restera.

On ne connaît pas la fin de l’histoire
mais moi je crois que derrière ce seuil
est en train de se préparer le miracle de la terre,
quelque chose que nous n’imaginons pas...
.
.
Autre vidéo ici
.

mercredi 6 novembre 2013

LE BUT


Quand nous avons dépassé les savoirs,
alors nous avons la Connaissance. 
La raison fut une aide; la raison est l'entrave. 

Quand nous avons dépassé les velléités,
alors nous avons le Pouvoir. 
L'effort fut une aide;  l'effort est l'entrave.

Quand nous avons dépassé les jouissances,
alors nous avons la Béatitude. 
Le désir fut une aide; le désir est l'entrave.

Quand nous avons dépassé l'individualisation,
alors nous sommes des Personnes réelles. 
L'ego fut une aide; l'ego est l'entrave.

Quand nous dépasserons l'humanité,
alors nous serons l'Homme. 
L'animal fut une aide; l'animal est l'entrave.

Transforme ta raison en une intuition ordonnée;
que tout en toi soit lumière. Tel est ton but.

Transforme l'effort en un flot égal et souverain
de force d'âme;
que tout en toi soit force consciente. Tel est ton but.

Transforme la jouissance en une extase égale et sans objet;
que tout en toi soit félicité. Tel est ton but.

Transforme l'individu divisé en la personnalité cosmique;
que tout en toi soit divin. Tel est ton but.
.
Sri Aurobindo 
.



mardi 5 novembre 2013

DOMPTER L'EGO

image ici

Il ne faut pas éliminer l'ego mais le dompter,
il est l'échelle qui permet de monter au ciel,
mais s'il devient guide il nous perd,
c'est l'âme qui doit lui indiquer le chemin.
.
Alexandro Jodorowsky
"L'échelle des anges"
.

lundi 4 novembre 2013

CHEMIN VERS SOI-MEME

image ici

La vie de chaque homme est un chemin vers soi-même,
l’essai d’un chemin, l’esquisse d’un sentier.
Personne n’est jamais parvenu à être entièrement lui-même,
chacun, cependant, tend à le devenir,
l’un dans l’obscurité, l’autre dans plus de lumière,
chacun comme il peut.
.
Hermann Hesse
« Demian »
.

dimanche 3 novembre 2013

JE NE SAIS PAS ...

image ici

Je ne sais pas d'où je viens
mais je sais que j'ai toujours été ici.

Je ne sais pas qui je suis
mais je sais que ce que je suis
est ce que l'autre est.

 Je ne sais pas où je suis,
mais je sais que ce lieu
n'a pas de limites.

Je ne sais pas où je vais,
mais je sais qu'à toutes heures
quelqu'un m'accompagne.

Je ne sais pas quel est mon but,
mais je sais que pour le connaître,
je dois arriver à moi-même.

Je ne sais pas ce que je cherche,
mais je sais que ce que je cherche
me cherche.

Je ne sais pas ce que je peux recevoir,
mais je sais remercier pour ce qu'on m'a donné.
.
Alexandro Jodorowsky
"L'échelle des anges"
.


LE MURMURE DE L'ETRE INTERIEUR

Land art de Jim Denevan

Obéissant à ce que dicte le vent
nous parviendrons au centre solitaire
où, au milieu du silence éternel,
on entend le murmure de l'être intérieur.
.
Alexandro Jodorowsky
"L'échelle des anges"
.

samedi 2 novembre 2013

SOUFFRANCE ENFOUIE

images ici

L'ego est un bulbe fait de carapaces
au centre desquelles gît l'âme endormie.

Dans la mesure où nous nous détachons d'elles,
les anciennes douleurs surgissent,
mais la sensibilité qui permet la communion
nous fortifie, nous rendant vulnérables...
.
La souffrance est proportionnelle
à la quantité de nos attaches.
Plus grand est le feu purificateur,
plus grande la pureté du papillon d'or.

Il faut brûler le monde illusoire
surgi de la raison et de la méthode,
quand nous cessons de comparer
la lumière à la lumière
commence la libération...
.
Alexandro Jodorowsky
"L'échelle des anges"
.
.
Sortie de crise...
sortie de "chrysalide" ?
.
La Licorne
.

vendredi 1 novembre 2013

EGO : REMPART



J'entends souvent dire :
« Il faut de l'ego pour réussir dans la vie. »
Il y a confusion : pour bien vivre,
il faut de l'amour de soi, et c'est très différent.

L'ego est une image de nous-mêmes,
fausse et réductrice,
avec ses peurs, ses angoisses et ses certitudes.

Il est le fruit de notre éducation et de la société,
et il constitue un rempart
 nous empêchant de toucher à notre essence,
à ce souffle qui nous anime.
.
Patricia Darré
"Les lumières de l'invisible"
.

CRISE PERSONNELLE

image ici

Dans notre société, toute l’ambition,
toute la concentration est de nous détourner,
de détourner notre attention
de tout ce qui est important.

 Un système de fils barbelés, d’interdits
pour ne pas avoir accès à notre profondeur.

C’est une immense conspiration,
la plus gigantesque conspiration d’une civilisation
contre l’âme, contre l’esprit.

Dans une société où tout est barré,
où les chemins ne sont pas indiqués
pour entrer dans la profondeur,
il n’y a que la crise pour pouvoir
briser ces murs autour de nous.

La crise, qui sert en quelque sorte de bélier
pour enfoncer les portes de ces forteresses
où nous nous tenons murés,
avec tout l’arsenal de notre personnalité,
 tout ce que nous croyons être.
.
"Du bon usage des crises"
.